Né à Caracas (Venezuela) le 3 janvier 1960, Damian TIRADO a grandi avec une passion pour le dessin la peinture tout au long de son enfance,
Il rejoint l’Ecole des Beaux-Arts de Caracas « Cristobal de Rojas » où il se perfectionne dans la sculpture et la peinture.
L’artiste reste cependant éclectique et son travail porte la marque de sa créativité polyvalente
Il s’explique :
« Pendant mon enfance au Venezuela, Je voyageais avec mes parents et le cinéma était omniprésent dans notre vie, nous ne manquions pas d’amener nos chaises dans tous les villages de l’arrière-pays pour assister aux séances de cinéma en plein air.
Fasciné d’emblée par le grand écran, j’avais trouvé une nouvelle dimension fait à ma mesure correspondant en grande partie à ma quête innée de l’esthétique.
Le 7 ème art est sans aucun doute resté une de mes sources d’inspirations, tout comme l’art de la mode qui s’est imposé à moi juste après l’école des Beaux -arts ; Lorsque par nécessité je dessinais dans des lieux publics, café, parc, cinémathèque ; festival de théâtre, ou soirée privée. Je dessinais pour vendre et c’est avec mes portraits de femme aux allures stylisées que peu à peu j’ai été invité à exposer dans les plus prestigieux salons de beauté de Caracas. Puis j’ai travaillé comme illustrateur pour les entreprises Rembrandt Cosmétique, Schwarzkopf ou L’Oréal De Paris, comme créateur graphique de spectacle sur l’histoire de la coiffure : « la femme le temps et la beauté » et aussi comme maquilleur auprès des photographes de mode pour les agences de publicité ou pour le magazine Cosmopolitan Pologne au Venezuela.
Puis un peu plus tard une cliente me sollicite pour endosser le rôle de professeur de stylisme dans les académies de mode et c’est à 24 ans que j’accepte d’enseigner le stylisme à Las Mercédès, Brivil à Caracas.
De là j’ai été appelé à travailler comme interprète du créateur français de haute couture Guy Meillet, Reconnu enfin comme l’un des meilleurs graphistes de mode de la capitale, régulièrement interviewé dans les médias à propos de mes créations, je naviguais aux grès du vent sans plan de carrière ni calculatrice dans le cœur !
Ce succès m’a éloigné peu à peu de mon parcours artistique de peintre et sculpteur !
Et cette parenthèse de 12 années prospère s’est refermée brusquement, quand le Venezuela était à l’aube de son déclin politique économique et sociale, et qu’un de mes amis, directeur technique de Schwarzkopf m’invite à le rejoindre pour travailler en Allemagne, Je saisi sans grande retenu l’opportunité ! Mais à mon arrivée à Hambourg un changement de programme se profile à l’horizon et m’oblige à le retrouver en Pologne. Cette nouvelle destination n’était pas l’idéal, le ciel glacial et sombre de la Pologne ne me laissait pas envisager un avenir serein ! et je décide de contacter une amie vénézuélienne qui vivait en France … La France représentait à mes yeux le berceau de l’art où tout serait plus paisible pour moi là-bas. Le climat y compris !J’avais 40 ans. »
En effet Damian Tirado va finir par déposer ses bagages en France. Et c’est en effet à Lyon qu’à peine arrivé il va faire la connaissance d’une artiste d’origine chilienne qui lui ouvre les portes de son atelier où il créera des sculptures puis l’encouragera à présenter son dossier au marché de la création ;
Retenu ! le marché de la création lyonnaise lui donne une première reconnaissance en tant qu’artiste en France, deux mois à peine après son arrivée.
La même année il rencontre Chrystèle qui deviendra son épouse et ils fonderont ensemble une association où il dirigera des ateliers de modelage et peinture, très vite le besoin d’un réel espace de création lui manque et en 2007, ils décident tous les deux de s’installer en Bourgogne du sud, où il ouvrira son propre atelier tout en continuant à donner des cours, créer et diffuser ses œuvres au travers d’expositions.
Il remporte plus de 11 prix en 6 ans dont le Grand Prix Barbizon 2012, puis il sera ; remarqué par Dominique Rivière conservateur en chef des écomusées de la Bresse Bourguignonne qui l’invitera à une première exposition au Musée des Beaux Arts de en 2014 ,
Un premier Tableau “Visite au Musée” faisait déjà partie de la réserve du Musée qui avait été acquis lors d ‘une autre exposition intitulée ” Louhans au fil de l’eau “en 2013.
Depuis d’autres œuvres de Tirado sont exposées en permanence au musée de l’imprimerie de Louhans ainsi qu’à l’écomusée du Château de Pierre de Bresse.
Damian Tirado se révèle en France comme un artiste dont les œuvres sont à contre-courant de l’ambiance négativiste.
Damian Tirado est côté sur le marché d’art 1 ère vente Hotel Drouot Paris et ICAC Paris